Hosoda revisite le fameux "La Belle et La Bête" dans un univers numérique au visuel flamboyant qui lui est cher et qu'il a déjà abordé avec Summer Wars. Cette virtualité se limite ici malheureusement à un immense réseau social dont on s'en doutera pas que le réalisateur effleura les dérives flagrantes. Elle sert plus de médium pour un cheminement initiatique conventionnel au bout duquel aura lieu la catharsis: l'acceptation de soi signifiera ainsi s'ouvrir aux autres tandis que l'altruisme marquera la fin du deuil.3.5